Dans votre jardin, vous pouvez associer certaines cultures afin qu’elles profitent mutuellement de leurs effets bénéfiques. Cette technique est appelée le compagnonnage. C’est l’association de plantes pour une protection mutuelle (ou pas). Elle permet de mieux lutter contre leurs prédateurs. C’est une méthode issue de l’observation et de la pratique.
Ce qu’on y gagne dans le compagnonnage ?
1/ L’effet protecteur (contre des nuisibles) ou répulsif (contre les ravageurs)
2/ L’apport de substances nutritives (exemple l’azote capté dans l’air et qui est redistribué dans le sol via le système racinaire)
3/ L’occupation du sol mieux répartit
Au compagnonnage on associe aussi l’alternance des cultures qui renforce les bénéfices des cultures associées.
Quel compagnonnage le plus connu pour la tomate?
L’œillet d’Inde !!! C’est la première plante qui nous vient à l’esprit. Elle est connu pour ces biens faits pour la tomate depuis plusieurs décennies.
Les racines de l’oeillet d’Inde, tout comme celles de la rose d’Inde, secrètent de la thiophène, qui a un effet inhibiteur sur les nématodes (vers) et certaines plantes envahissantes comme le liseron et le chiendent.
C’est l’effet répulsif sous terre qui est recherché. Mais l’oeillet d’Inde a une action aussi aérienne car l’odeur de son feuillage est considéré comme déplaisant. Il repousse de nombreux parasites comme les aleurodes (mouches blanches piqueur-suceurs de sève), les pucerons et les fourmis qui les « élèvent ».
Quels sont les autres compagnons de la tomate?
Le persil éloigne les pucerons.
ET en général toutes les plantes aromatiques qui perturbent et désorientent les prédateurs volants
Le basilic renforcerait le goût des tomates (je le mets au conditionnel car c’est une affaire de goût).
Et aussi d’autres associations moins courantes avec l’asperge, la carotte, l’ail et l’oignon.
A l’inverse, il y a des associations à éviter comme la pomme de terre qui peut transmettre le mildiou ou le chou, chou-rave, pois ou encore la betterave.